3 juin 2007
Ivre de rien
Bon, c'était une séance d'écriture automatique durant un cours de philo et voilà le premier poème en prose que j'ai obtenu sans me rendre compte vraiment de ce que j'écrivais :
Ton regard est la flamme d'un bûcher
Qu'un tortionnaire désavoué
Aurait réduit en cendres.
Ta bouche cruelle aux lèvres rouges
Est comme le sang d'une vierge
Répandu sur l'autel de son enfance.
Tes mains souples aux doigts durs
Tracent sur mon corps désarticulé
Des arabesques tortueuses.
Et coulent entre nous les années écoulées
Le sang de notre péché
Et l'Adieu à l'innoncence.
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